Issue d'une famille paysanne cultivée du Lot, sa rencontre avec Jean Jaurès en 1911, elle a 20 ans, décide de son engagement politique. Marcelle Capy monte à Paris où elle entame une carrière de journaliste. Elle se préoccupe particulièrement des conditions de travail des femmes, se faisant une spécialité des reportage d'investigation. Pacifiste dès le début de la Première guerre mondiale, elle quitte son journal, La Bataille syndicaliste, pro-guerre et ai recueillie par Severine. En 1916, elle publie Une Voix de femme dans la mêlée, préfacé par Romain Rolland, l'ouvrage pacifiste, qui dénonce l'absurdité et la cruauté de la guerre, est largement censuré et sa correspondance surveillée. En 1918, après avoir collaborer à La Voix des femmes aux côté de Louise Bodin, elle fonde avec son compagnon, Pierre Brizon, le journal pacifiste, socialiste et féministe, La Vague. Elle croit en une nature féminine qui pourrait par ses qualités spécifiques améliorer la société. Mais ses convictions vont de plus en plus être pacifiste et au nom de son ultra-pacifisme, elle choisira le camp collaborationniste plutôt que celui de la résistance. Antiraciste, elle était membre de la Ligue des droits de l'Homme (dont elle a été un temps directrice) et avait rejoint la LICRA. Cependant, en 1944, en raison de ses silences complices durant l'Occupation, la LICRA, la classera parmi les traîtres. En 1951, elle est parmi les membres fondateurs du Comité national de résistance à la guerre et à l'oppression.