Femme de lettres française
Née le 31 décembre 1805 à Francfort-sur-le-Main et morte le 5 mars 1876 à Paris, à l'âge de 71 ans.
Elle mène d’abord une vie de femme cultivée, mais selon ses dires : « frivole et monotone » auprès de son mari, le comte Charles Louis Constant d’Agoult. En 1833, elle rencontre Franz Liszt. C’est le coup de foudre, elle s’engage avec lui dans une relation qui durera dix ans et défie les convenances. D’abord clandestine, puis vécue au grand jour, cette union conduira la femme de lettres et le musicien en Suisse, puis en Italie. Ils auront ensemble trois enfants, Blandine, Cosima (qui épousera Wagner) et Daniel. La passion s’éteint et les amants se séparent. Marie D’Ajout publie Nelida (anagrame de Daniel), roman à charge inspiré de sa relation avec Liszt. C’est son seul roman, mais elle a écrit plusieurs nouvelles.
Elle soutient la Révolution de 1848 et fait paraître en 1851 une Histoire de la Révolution de 1848 en 2 tomes, son ouvrage le plus connu. Toute son œuvre a été écrite sous le pseudonyme de Daniel Stern.
Elle entretient une relation tumultueuse avec George Sand faite d'amitié et de jalousie, George Sand ayant également une liaison avec Liszt. Balzac a fait le portrait de cette relation triangulaire dans son roman Beatrix, ce dont Marie d'Agoult prendra ombrage.
Elle est amie aussi de Julie-Victoire Daubié, première bachelière française, qu'elle soutient et introduit dans le milieu du journalisme.