Avocate, journaliste et féministe française
Née le 20 juin 1874 à Paris, décédée le 23 mai 1938, à l’âge de 64 ans.
Libre penseuse et féministe, Maria Vérone, brillante élève, a du renoncé aux études de mathématiques dont elle rêvait après la mort de son mort pour subvenir aux besoins de sa mère. Elle obtient des remplacement en tant qu'institutrice, mais ne sera pas engagée par la Ville de Paris à cause de son militantisme. Elevée par un père libre penseur, elle s'engage rapidement dans la cause des femmes, mais aussi pour les idées socialistes et pacifistes. Après un bref mariage avec l'imprimeur Maurice Giès, dont elle divorce, elle se remarie avec l'avocat et journaliste Georges Lhermitte, rencontré pendant l'Affaire Dreyfus (elle a été répétitrice d'Esther Dreyfus, la fille du capitaine). Pendant l'Affaire Dreyfus, elle est devenue rédactrice de La Fronde, le journal créé par Marguerite Durand. A l'âge de 31 ans, en 1904, elle passe son bac, puis se lance dans une licence en droit, qu'elle obtient en 1907 et s'inscrit la même année au barreau. Dans la foulée de Jeanne Chauvin, première femme à plaider en correctionnelle, Maria Verone est la première femme à plaider aux assises. Brillante avocate, elle défendra ardemment les droits, notamment juridiques, des femmes. Elle plaide en faveur d'une stricte égalité entre les sexes. Elle joue aussi un grand rôle dans la mise en place des tribunaux pour enfants.